LittératureRomans québécois
Crédit photo : Éditions de la Bagnole
Dans une époque où les familles sont décimées, La délivrance montre la complexité des liens familiaux, et ce, jusqu’au dernier moment. Il montre le tiraillement des familles, entre les disputes, les joies et les complots. Et c’est souvent dans des histoires semblables à celles-ci que les mensonges créent le déchirement. Cette femme devra passer par-dessus ce déchirement pour tenter d’accomplir le dernier souhait de sa mère mourante, c’est-à-dire lui ramener son fils.
Tout comme les tomes précédents, La délivrance est empreint de puissance. Les mots choisis ne sont pas futiles et appuient le sentiment vécu par le personnage. On y ressent la détresse d’une enfance imparfaite. Le lecteur se sent emporté dans ce déchirement. Du même coup, il pourra relire des situations qu’il aura vécues ou même entendues.
Bien que le genre théâtral organise les éléments dans le temps et l’espace, le récit de Jennifer Tremblay sort de ce plan pour s’inscrire dans la réalité. Si bien que l’auteure y inclut une partie d’elle-même; nous pouvons le voir lorsqu’elle nomme des auteurs dont Dany Laferrière (l’un des auteurs préférés de Jennifer Tremblay). Le fait de s’insérer ainsi dans le récit montre comment cette histoire touche personnellement l’auteure et comment le lecteur pourra y ajouter sa touche personnelle.
Parions que vous pourrez voir La délivrance sur scène dans un avenir plus ou moins rapproché. Déjà, le Théâtre d’Aujourd’hui annonce Le carrousel du 14 janvier au 8 février 2014. La liste a été monté dans plusieurs pays et au Québec elle a été interprétée par Sylvie Drapeau. Celle-ci remontra sur scène pour Le carrousel.
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de la rédaction