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Crédit photo : Libre Expression
Probablement que la profession est un peu glamourisée, comme c’est presque toujours le cas dans les œuvres de fiction. N’empêche, Scarlett Lambert donne le goût de devenir hôtesse de l’air. Parce que, oui, il y a les clients exigeants, la répétition du travail et les allers-retours presque quotidiens dans le sud, mais il y a aussi les soirées passées dans les grandes capitales européennes, le magasinage en Italie, les soupers entre collègues après un vol de plusieurs heures et une bonne sieste.
Au milieu de tout cela, Scarlett ne pense qu’à une chose: revoir John, le merveilleux pilote qui l’a séduite le temps d’une soirée à Paris. Mais comment faire quand on sait que Scarlett n’aime généralement pas les pilotes, que John ne travaille pas souvent sur les mêmes vols qu’elle et, surtout, qu’il est marié et père de deux enfants?
Avant d’être auteure de romans, Élizabeth Landry est elle-même hôtesse de l’air et auteure d’un blogue sur lequel elle raconte expériences et anecdotes liées à son travail. C’est ce même blogue qui l’a menée à la rédaction d’un premier roman sorti en janvier dernier, ainsi que du deuxième tome, qui verra le jour dans quelques semaines.
À la fin du premier tome, Scarlett prenait l’avion pour aller rejoindre son beau John en Italie pendant quelques jours. Sachant que John est toujours marié et que Scarlett n’a pas particulièrement envie de devenir une belle-mère, qu’arrivera-t-il de leur romance dans la suite de l’histoire? Et que les futurs lecteurs ne s’inquiètent pas, aucun punch n’a été dévoilé ici, le roman commençant par cette information, avant de revenir 18 mois plus tôt pour raconter l’histoire du début.
Enfin, un roman de chicklit qui s’assume complètement et qui n’essaie pas de nous faire croire que nous n’avons pas deviné la fin depuis les toutes premières lignes. Ici, l’auteure a choisi de commencer par la fin. Seul petit point négatif de cette histoire racontée au passé? L’utilisation abondante du passé simple qui n’est pas très naturelle dans ce type de roman. La narration des livres de chicklit étant généralement simple, presque parlée, le passé simple détone et accroche l’œil à plusieurs reprises.
Outre ce léger détail, la lecture de L’Hôtesse de l’air ne donne que le goût de prendre l’avion avec un bon roman et de partir à la découverte des merveilles que peuvent nous offrir Paris, Barcelone ou Dublin!
L'avis
de la rédaction