«Hommes à parier, tome 1» d’Anik Lessard et Marie-Claude Martel – Bible urbaine

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«Hommes à parier, tome 1» d’Anik Lessard et Marie-Claude Martel

«Hommes à parier, tome 1» d’Anik Lessard et Marie-Claude Martel

Tout un pari!

Publié le 7 mai 2014 par Camille Masbourian

Crédit photo : Libre Expression

À la suite d'une rencontre inattendue avec son premier amour, Ève, trentenaire, mère de trois garçons et en couple depuis plus d’une décennie, décide de remettre sa vie amoureuse en question. Elle entraîne du même coup sa bonne amie Mylène, laquelle quittera le confort de son célibat sans attente et sans problème. Le défi: se donner jusqu’à la St-Valentin, soit six mois plus tard, pour dénicher la perle rare, l’homme de leur vie. En cas d’échec, la perdante verra sa photo affichée dans le journal de leur ville natale, avec la mention «Je suis la célibataire la plus pathétique du Québec». Voici le point de départ du premier tome de la trilogie Hommes à parier des auteures Anik Lessard et Marie-Claude Martel.

La chicklit étant un genre dont la popularité ne se dément pas, les auteurs se doivent de trouver des formules originales afin de raconter une histoire dont on connaît généralement la fin. Si les héroïnes de leur roman pensent avoir gagné leur pari à la fin de ce premier tome, il en va de même pour les auteures qui proposent ici une histoire plutôt simple, mais dans une formule revisitée. Dans ce cas-ci, les chapitres alternent constamment entre les visions d’Ève et de Mylène, qu’on suit généralement lors des rencontres avec leurs princes charmants potentiels. Seul petit côté négatif, si le lecteur ne remarque pas l’astuce utilisée par les auteures pour indiquer laquelle des deux protagonistes est la narratrice du présent chapitre, il se peut qu’il trouve les débuts de chapitre un peu mélangeants.

Si l’action est un peu lente à démarrer, les auteures ne tardent toutefois pas trop avant de trouver leur rythme de croisière, permettant au lecteur de véritablement plonger dans l’histoire. La structure du roman est un peu répétitive, mais heureusement bien balancée par l’humour présent dans l’écriture et les anecdotes détaillées par les auteures. Quant à la fin, on la comprend avant les personnages, mais on ne peut pas dire qu’on la voyait venir depuis le début, car l’histoire ne se termine pas avec ce seul volet. Un deuxième tome racontant la suite des aventures d’Ève et Mylène paraîtra en septembre prochain et, considérant ce que les auteures s’apprêtent à faire vivre à leurs personnages, on ne peut qu’avoir hâte de voir où tout cela les mènera.

Hommes à parier ne réinvente certainement pas le genre, mais simplement par sa formule différente qui ne manquera pas de rappeler à certaines leurs folles aventures sur les sites de rencontres, ce roman est une petite bouffée d’air frais dans l’univers de la chicklit.

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