«Dans la peau de…» Sophie Laurin, autrice qui explore la route de nos destinées – Bible urbaine

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«Dans la peau de…» Sophie Laurin, autrice qui explore la route de nos destinées

«Dans la peau de…» Sophie Laurin, autrice qui explore la route de nos destinées

La jeune vingtaine, un moment charnière de nos vies

Publié le 2 juillet 2021 par Mathilde Recly

Crédit photo : Thierry Baril-Laliberté

Chaque semaine, tous les vendredis, Bible urbaine pose 5 questions à un artiste ou à un artisan de la culture afin d’en connaître un peu plus sur la personne interviewée et de permettre au lecteur d’être dans sa peau, l’espace d’un instant. Aujourd’hui, nous avons jasé avec l'autrice Sophie Laurin, dont le roman Fausses routes est paru le 16 juin dernier aux Éditions Hurtubise. Sur fond de road trip, amours de jeunesse et croisée des chemins, nous suivons les aventures de Marjorie et de Sara, deux amies qui ont la jeune vingtaine... et la vie à découvrir! Alors, on prend la route avec elles?

Sophie, on est contents de te retrouver et d’échanger à nouveau avec toi! Un an environ après la sortie de ton livre En route vers nowhere, comment as-tu vécu l’accueil que ton roman a reçu auprès du public et de la presse? On est curieux de savoir si tu as reçu des messages de tes lecteurs, aussi!

«Je suis contente de vous retrouver, moi aussi! La dernière fois qu’on s’est parlé, En route vers nowhere venait tout juste de paraître. Il s’en est suivi une vague d’amour que je n’avais pas vu venir. Avec la pandémie, je me demandais quel genre d’accueil le roman allait avoir. Le fait qu’autant de gens s’intéressent à mon histoire m’a vraiment fait chaud au cœur!»

«Plusieurs personnes m’ont écrit pour me dire que l’histoire de Sara et Sébastien leur avait fait du bien. En retour, ça m’a fait du bien de pouvoir échanger avec eux. Voir le roman trouver son public, c’est le plus beau des sentiments!»

Et alors, ces temps-ci, à quoi ressemble une journée typique de ton emploi du temps, toi qui cumules les chapeaux d’autrice, de journaliste et de rédactrice?

«Après un automne, un hiver et un printemps particulièrement chargés, où j’ai jonglé entre le travail à la pige comme journaliste et rédactrice et l’écriture de Fausses routes, je m’accorde un peu de repos. Je travaille et j’écris encore, mais chaque jour, je me réserve des moments pour flâner dans le but de permettre à l’inspiration de me trouver. C’est souvent en marchant que me viennent mes meilleures idées, alors je prends de longues marches ces temps-ci!»

Le 16 juin dernier, ton roman Fausses routes – qui fait suite à En route vers nowhere – est paru aux Éditions Hurtubise. Le lecteur y suit les aventures de Marjorie, une jeune femme de 21 ans qui est à la croisée des chemins sur les plans sentimental et professionnel, ainsi que celles de sa meilleure amie Sara qui est partie en road trip avec l’intention de déclarer son amour à un certain Sébastien. D’où t’est venue l’inspiration pour cette histoire, et dans quel contexte as-tu imaginé ces personnages?

«En écrivant En route vers nowhere, je me suis attachée au personnage de Marjorie que je trouvais particulièrement divertissant. J’étais d’avis qu’il méritait son moment de gloire lui aussi, c’est pourquoi j’ai décidé de me pencher sur son parcours amoureux dans ce deuxième roman.»

«Pour créer l’histoire de Marjorie, je me suis grandement inspirée de mes propres expériences sentimentales qui n’étaient pas si glorieuses que ça, on va se le dire! Autant l’histoire de Sara et Sébastien est en quelque sorte l’histoire que j’aurais aimé vivre jeune adulte, autant celle de Marjorie colle vraiment plus à ce qui a été ma réalité.»

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Dans En route vers nowhere, Sara et Sébastien occupaient un rôle plus central que dans Fausses routes, alors que Marjorie y tenait davantage une place de personnage secondaire. Toutefois, le sujet des amours de jeunesse, de l’amitié et de la croisée des chemins au début de la vingtaine étaient déjà au cœur de l’histoire. Qu’est-ce qui t’interpelle particulièrement dans ces thématiques, en fait?

«Les amitiés que j’ai nouées à l’adolescence, de même que les nombreuses histoires d’amour que j’ai vécues dans ma tête au cours de ma jeunesse, ont façonné l’adulte que je suis devenue. C’est pourquoi je trouvais essentiel de donner une aussi grande place au passé de Sara et de Marjorie dans l’histoire, afin que l’on comprenne mieux où elles en sont dans le présent.»

«Pour ce qui est du début de la vingtaine, j’aime la richesse qui découle de ce moment charnière. C’est une période de décisions importantes et de grands changements. On quitte la maison familiale pour déménager en appartement. Certains terminent l’école et entrent sur le marché du travail. On est enfin libres de faire ce qu’on veut, mais on se questionne à savoir où s’en va notre vie.»

Et alors, as-tu déjà un prochain projet d’écriture en tête? On aimerait bien savoir s’il y aura un troisième volet des aventures de Sara et de Marjorie, notamment!

«Quand je parlais de longues marches et d’inspiration un peu plus haut… Disons qu’il y a une nouvelle future histoire qui occupe beaucoup mes pensées ces temps-ci! Et je peux confirmer qu’il s’agit de la suite des aventures de Sara et Marjorie.»

«Ce troisième roman sera pour moi l’occasion de me pencher davantage sur la relation d’amitié qui lie les deux meilleures amies depuis le début de leur secondaire. Ce sera le dernier livre de cette série, mais pas le dernier roman que je vais écrire, ça, je vous en donne ma parole!»

Pour découvrir nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/nos-series/dans-la-peau-de.

*Cet article a été produit en collaboration avec les Éditions Hurtubise.

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