LittératureDans la peau de
Crédit photo : Same Ravanelle
Geneviève, à quel moment as-tu eu la piqûre pour le voyage et qu’est-ce qui t’a poussée à vouloir explorer le monde?
«Mes parents voyageaient beaucoup. C’est sans doute eux qui m’ont donné le goût du voyage. J’ai une grande curiosité et j’ai envie de découvrir la planète en entier! Quand je visite une ville, je ressens le besoin de marcher dans chaque rue, de grimper sur chaque mur, d’entrer dans toutes les églises… C’est un grand sentiment de conquête et de découverte qui m’anime!»
Par ailleurs, dans tes livres, on retrouve de nombreuses photographies. D’où est née ta passion pour ce médium?
«Je crois que mon goût pour la photo s’est précisé pendant que je tournais l’émission Dans ma caméra. J’étais seule avec une caméra vidéo pour documenter une journée dans la vie d’une personnalité. En plus de suivre la personne, je devais tourner des images additionnelles pour compléter l’ensemble, et c’est là que j’ai développé l’œil pour les cadrages.»
«Je crois aussi que mes huit ans à MusiquePlus, passés à présenter des vidéoclips, m’ont permis de m’abreuver de très belles images, ce qui a certainement alimenté mon imaginaire!»
Si mes images pouvaient parler, ton 3e ouvrage après 300 raisons d’aimer Londres et Dans ma caméra, vient tout juste d’être publié aux Éditions de l’Homme. Tes photos y occupent une place centrale et servent de point de départ à des histoires réelles ou fictives que tu racontes au lecteur, tout en poésie. Peux-tu nous en dire plus sur ce concept artistique que tu as exploité?
«J’ai eu envie de faire parler mes photos! Au lieu de simplement les accompagner d’un texte descriptif, j’ai laissé aller mon imagination pour écrire des poèmes, des fictions et des textes fantaisistes inspirés par mes images. C’est ainsi que je fais parler des êtres, des bâtiments et même des animaux!»
«C’est plutôt ludique comme résultat, avec quelques moments plus dramatiques. J’ai adoré cette expérience, qui m’a permis d’aiguiser ma plume. Je serais prête à recommencer n’importe quand!»
Est-ce qu’il y a une anecdote drôle, ludique ou originale liée à l’un de tes voyages que tu aurais envie de nous partager? On est curieux!
«En Inde, les vaches sont sacrées et omniprésentes! Elles font partie du décor. Lors d’un tournage là-bas, en arrivant sur les lieux d’une entrevue, mon équipe et moi avons demandé à notre invité: Où pouvons-nous nous stationner? Et il nous a répondu: Deuxième vache à droite.»
Et alors, en 2020, quel autre projet lié au voyage comptes-tu réaliser?
«J’irai en Afrique du Sud pour la première fois en février, et je suis certaine que cela sera très inspirant pour un nouveau projet!»
Pour découvrir nos précédentes chroniques «Dans la peau de…», visitez le labibleurbaine.com/Dans+la+peau+de…
*Cet article a été produit en collaboration avec les Éditions de l’Homme.
«Si mes images pouvaient parler» en quelques pages
Par Courtoisie