LittératureDans la peau de
Crédit photo : Annie Savage (photo de l'auteure)
Emilie, à quel moment as-tu eu le déclic pour l’humour et quel chemin cette passion t’a-t-elle amenée à emprunter jusqu’à aujourd’hui?
«Le déclic de l’humour s’est fait autour de 10 ans quand j’ai commencé à faire de l’improvisation. J’aimais beaucoup le théâtre et je me souviens précisément d’une improvisation que j’ai faite où tout le public avait ri. J’ai eu la piqûre, mais je ne savais pas à ce moment-là que c’est précisément l’humour que je voulais faire. Je pensais plus au théâtre.»
«Et l’humour m’a amené à emprunter des sentiers qui sortent de la normalité tout au long de ma vie. Que ce soit dans la manière de faire les choses, mes choix de vie ou autre. C’est une façon d’être, pour moi.»
Tu es aussi bachelière en travail social et tu présentes régulièrement des ateliers et conférences pour aider les parents, les intervenants et les éducateurs à se servir de l’humour et du rire pour de meilleures interactions avec les enfants. Comment arrives-tu à lier le plus efficacement possible ces deux sphères importantes de ta vie?
«Utiliser l’humour avec les enfants est un jumelage naturel. Les enfants aiment jouer, ils aiment rire. Alors, pour moi, la manière la plus efficace d’être en harmonie avec les enfants, c’est d’utiliser l’humour. D’autant plus que c’est une dépense d’énergie positive qui me met de bonne humeur. Bien sûr, je n’y arrive pas tout le temps, mais de plus en plus, j’arrive à défaire ces réflexes de stress pour augmenter le plaisir dans ma vie.»
Après avoir mis ton talent d’autrice au service de séries télé comme Les Parents et Conseils de famille, tu viens de publier ton livre Ma tribu aux Éditions La Semaine. Qu’est-ce qui t’allumait tout particulièrement à l’idée de rédiger un premier ouvrage de psychologie, de développement personnel et de coaching?
«Je suis constamment à la recherche du contact de l’autre, et dans la parentalité, je trouve qu’on est souvent bien seuls. Pour moi, raconter ce que je vis, et comment je le vis, n’est en aucun cas une manière de dire aux autres comment faire les choses, mais plutôt une volonté de créer ce lien pour qu’on vive ça ensemble. Et comme l’humour fait partie de ma vie, j’avais aussi envie de montrer comment ça se vivait chez moi. Je pense que c’est un livre qui fait en sorte que l’on se reconnaît tous et toutes en tant que famille.»
Dans tes propres mots, peux-tu résumer à nos lecteurs les grandes lignes de ton livre?
«C’est un livre qui touche, qui fait rire et qui va à l’essentiel en termes de famille. Il y a des histoires, des anecdotes, des discussions, des réflexions, des blagues, des trucs, bref il y a de tout et c’est toujours teinté d’humour.»
Si on te donnait carte blanche, quel prochain projet un peu éclaté rêverais-tu de réaliser prochainement et pourquoi?
«Une série télé féministe et dark. J’ai un petit côté délinquant intense qui serait assouvi dans ce genre-là!»