«Cœur trouvé aux objets perdus» de Francine Ruel: comme un baume sur le cœur – Bible urbaine

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«Cœur trouvé aux objets perdus» de Francine Ruel: comme un baume sur le cœur

«Cœur trouvé aux objets perdus» de Francine Ruel: comme un baume sur le cœur

Publié le 5 septembre 2012 par Laurence Lebel

Après nous avoir touché avec ses rôles à la télévision, au cinéma et au théâtre, en plus de nous avoir offert, entre autres, Bonheur, es-tu là? et Maudit que le bonheur coûte cher!, Francine Ruel récidive avec sa plus récente fiction, intitulée Cœur trouvé aux objets perdus.

Ce troisième roman raconte les aventures et le quotidien de deux personnages bien normaux. D’un côté il y a Lambert, le grand gaillard aux cheveux d’ébène lequel, à sa naissance, est tombé dans une cuvette. De l’autre, il y a Dylan, une petite rousse timide qui a toujours le nez fourré dans un livre. Leur point en commun: les deux jeunes sont nés le même jour et à la même heure, soit le 14 avril à 14h14. Aujourd’hui dans la trentaine, ils sont tous les deux à la recherche du grand amour et d’un équilibre sain dans leur vie respective. Leurs chemins se croiseront à plusieurs reprises sans que Dylan et Lambert ne puissent jamais s’adresser la parole, mais chacun d’eux est attiré par l’autre. C’est seulement à la suite d’une course folle à travers les wagons de métro qu’ils finiront par se croiser, enfin.

Doux roman que nous offre ici Francine Ruel. Cœur trouvé aux objets perdus est en fait un véritable baume pour le cœur. Avec cette histoire simple et ses personnages tous aussi charmants les uns que les autres, le lecteur se plait à se laisser aller dans cet environnement réaliste où la littérature, les relations de couples et les espoirs s’entrecroisent sans cesse. Ruel écrit avec une simplicité et une douceur qui permettent au lecteur de se laisser bercer avec facilité. Il n’y a certes rien de bien extravagant ou d’original dans ce récit; c’est à travers cette histoire banale que le lecteur y trouve tout son confort.

Les personnages de Francine Ruel sont attachants et crédibles. Ils pourraient facilement être nos voisins ou bien notre oncle ou même notre frère. Les péripéties vécues par Lambert et Dylan sont à l’image de la génération Passe-Partout et on ne se perd pas du tout à travers leurs mentalités. Il serait facile de penser qu’étant donné la notoriété de l’auteure, il serait difficile pour elle de se situer dans la jeune génération de ses protagonistes, mais, au contraire, Fracine Ruel a remporté son défi haut la main. Car, au fond, les générations se suivent et se ressemblent, qu’on le veuille ou non!

Bien qu’on puisse se plaire à lire ce roman qui relate le quotidien bien anodin de deux jeunes trentenaires et de leurs familles et amis, il est certes un peu difficile d’embarquer dans l’histoire. Il faut environ avoir lu une cinquantaine de pages avant de bien saisir l’hameçon. Votre persévérance, en somme, n’en sera que récompensée!

Appréciation: ***

Crédit photo: Les Éditions Stanké

Écrit par: Laurence Lebel

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