La 22e édition du Festival du Monde Arabe sera présentée du 29 octobre au 13 novembre 2021Festivals
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La 22e édition du Festival du Monde Arabe sera présentée du 29 octobre au 13 novembre 2021
Du 29 octobre au 13 novembre 2021
La vaste et diverse programmation du Festival du Monde Arabe (FMA) de cette année mettra en valeur des artistes, cinéastes et penseurs de tous horizons, et ce, à travers quatre volets: arts de la scène, espace Aleph, salon de la sulture et cinéma. Une programmation numérique, qui pourra être visionnée via le nouveau site web du festival, se tiendra également à travers une série de spectacles, de débats et de conférences impliquant des artistes, journalistes et penseurs internationaux en provenance des États-Unis, d’Europe et du Liban.
Arts de la scène
Parmi les spectacles proposés par le FMA, ne manquez pas la présentation de Damas, du Nil à l’Euphrate lors de la soirée d’ouverture le 29 octobre à la Cinquième Salle à la Place des Arts, qui prendra la forme d’une odyssée musicale en hommage à une Syrie plurielle, explorant l’immense richesse et diversité de cette région du monde. À travers la voix d’or de l’illustre chanteuse Lubana Al Quntar, les chants araméens, soufis, arméniens, kurdes et turcs seront mis à l’honneur.
Ne manquez pas Bassem Youssef, le célèbre satiriste égyptien, icône absolue de la liberté d’expression, dans un one-man-show exclusif en anglais le 30 octobre au National.
Le festival se terminera le 13 novembre au Rialto lors du spectacle Sommet soufi, une rencontre au sommet de l’art sacré, un voyage mystique avec des artistes d’exception issus de traditions soufies différentes.
L’espace Aleph pour la relève
La série des Arts de la Scène à entrée libre, rebaptisée «Espace Aleph», mettra l’accent sur la création originale des artistes de la relève et des artistes confirmés. Entre autres, l’Ensemble Tessala nous emmènera entre tradition et modernité au cœur des chants arabo-andalous et des musiques juives.
L’Ensemble Al Zahawi, quant à lui, nous plongera dans les traditions vibrantes du maqam irakien, alors que Syrian Trio & Jad Estifo nous livreront un bouquet de Muwashahat, poèmes chantés originaires de Syrie et d’Andalousie.
Le raï algérien sera aussi de la partie avec Cheb Fayçal qui reprendra la scène dans une décharge festive.
Salon de la Culture
Une panoplie d’intellectuels, de journalistes et d’artistes nationaux et internationaux, aux univers et aux opinions différents, seront invités à enrichir le débat et à partager leurs visions du monde.
Parmi les activités proposées en présentiel ou en ligne: un hommage à de grandes figures du monde arabe comme la féministe égyptienne Nawal El Saadawi ou le «poète de l’ivresse» Omar Khayyam; un débat sur la situation de la gauche politique dans le monde avec la participation du politicien français et ex-candidat aux présidentielles Benoit Hamon; et une réflexion sur la démocratie au Liban et en Tunisie ainsi que sur les problématiques de l’identité libanaise.
Des projections inédites de documentaires ou de webséries auront lieu, ainsi que des discussions autour de livres passionnants comme Azags et les enfants, de Rita Amabili, reflétant le vécu des enfants en Palestine ou La tristesse est un mur entre deux jardins, de Wassyla Tamzali et Michelle Perrot, qui réfléchit sur le féminisme, la France et l’Algérie.
Une causerie sur l’apprentissage de la langue arabe en Occident, ainsi que des témoignages d’artistes montréalaises sur leur parcours d’immigrantes, sont aussi au menu.
Volet cinéma
Présentés au Cinéma du Musée, de nombreux films seront à l’honneur pour cette édition du FMA. 200 meters d’Ameen Nayfeh (Palestine) met en scène une famille habitant à distance de seulement 200 mètres de la frontière israélo-palestinienne.
L’homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania (Tunisie), sélectionné aux Oscars dans la catégorie du «Meilleur film étranger», revisite le parcours presque faustien d’un réfugié syrien contraint à tatouer son corps pour émigrer en Europe.
Le film Hendi et Hermoz d’Abbas Amini (Iran) porte une réflexion sincère et touchante sur les mariages précoces arrangés comme échappatoire aux conditions sociales intenables, alors que Between the two seas d’Anas Tolba (Égypte) met en lumière les différents problèmes de société auxquels sont confrontées les femmes, en particulier dans les zones rurales.
Enfin, Vent divin de Merzak Allouache plonge dans le quotidien et le parcours psychologique de deux jeunes gens avant un attentat suicide.