«Rise of the Guardians» de Peter Ramsey: les gardiens de nos cœurs d’enfant

Le petit dernier de la firme d’animation DreamWorks, Rise of the Guardians (Le réveil des gardiens en version française), qui sera en salle dès le 21 novembre, rassemble dans un même film tous les héros de notre enfance. Alors que la peur menace l’espoir, l’imagination et les rêves des enfants du monde entier, les quatre légendes et gardiens de cette paix doivent s’unir pour combattre cette nouvelle menace. Malgré leurs forces combinées, ils devront faire appel à un dernier défenseur du bien resté dans l’ombre à ce jour.

Jack Frost est impétueux, spontané, irresponsable mais surtout il est seul. Contrairement aux autres légendes peuplant l’imaginaire des enfants, ce dernier ne fait pas partie de ces croyances et, bien qu’il ait toujours l’air prêt à s’amuser, il n’attend en réalité que le moment où un enfant pourra le voir et croire en lui. Alors que l’ombre du Bonhomme sept-heures s’avance sur le monde, Jack est appelé à combattre aux côtés du père Noël, de la fée des dents, du lapin de Pâques et du marchand de sable. Il voit enfin devant lui la chance qu’il attendait: trouver un sens à son existence.

Le Québec a eu la chance, encore une fois, de créer le doublage sur cette production de Paramount réunissant dans la version originale, entre autres, Chris Pine, Jude Law, Alec Baldwin et Hugh Jackman. Bien qu’il s’agit d’un film d’animation destiné à un public très jeune, l’idée de réunir les plus grandes légendes du folklore est vraiment excellente. Le scénario se permet d’aller à l’encontre des caricatures de base en imaginant un lapin de Pâques se rapprochant davantage d’un ninja que d’un véritable lapin, par exemple. Une légère dose de sarcasme ainsi qu’un humour qui fait rire tant les plus grands que les plus petits, voilà en effet une recette à laquelle DreamWorks nous a toujours habitués.

Petit point négatif au tableau, Rise of the Guardians est l’un de ces films où l’on se pose réellement la question concernant l’utilité d’ajouter de l’animation 3D. Certes, nous voyons de plus en plus de films utilisant cette technologie novatrice, mais pour ce qui est de ce dernier, les lunettes de plastique noires sont plus agaçantes qu’impressionnantes. Le 3D est utilisé de façon à ce qu’on ne remarque pas vraiment les effets et qu’on en oublie pratiquement la mention trois dimensions de ce film. Néanmoins, on ne peut que saluer encore une fois le talent des artistes de l’animation de la compagnie de Steven Spielberg.

Malgré une histoire relativement prévisible avec un élément déclencheur très tôt dans le film, puis des tournants relativement faciles à anticiper, le film arrive à point nommé pour la période des Fêtes à venir. Il s’agira sans doute d’un incontournable film familial de DreamWorks pour les vacances scolaires qui arrivent à grands pas. Pour ceux qui ont gardé leur cœur d’enfant ou tout simplement pour ceux qui désirent renouer avec de vieux souvenirs, Rise of the Guardians est un bon choix.

Appréciation: ****

Crédit photo: Paramount Pictures

Écrit par: Éric Santerre