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Crédit photo : Marvel Studios
Ceux qui me connaissent savent déjà que je suis une amatrice invétérée de Marvel Comics. Mes deux plus récents coups de cœur à cet endroit étant Thor: The Dark World et Doctor Strange, il ne s’agit pas non plus d’un secret que le glorieux MCU (Marvel Cinematic Universe) m’enchante encore plus lorsqu’il est déployé dans un espace lointain ou des univers parallèles. Le retour en force de chansons à succès des années 70 me réjouit autant que n’importe qui, et j’ai un faible assumé pour les prises de vue badass de personnages se pavanant au ralenti. Comment se fait-il, alors, que les attachants Guardians of the Galaxy ne soient pas parvenus à me séduire?
Tel que défendu dans mon billet d’il y a trois ans: Malheureusement, des tubes de Blue Swede et de la slow-motion bien exécutée n’excuseront jamais une intrigue sans suspense, sans émotion, et le fait qu’on ait donné toute l’excentricité du monde à ses personnages, mais pas une once de profondeur. Quand on essaie trop fort d’être drôle et irrévérencieux, on a parfois l’air désespéré. De plus, avoir pour mission de «sauver la galaxie» n’est pas le plus engageant des déclencheurs narratifs lorsqu’il demeure aussi vague et à peine endossé par ses héros… Par opposition, par exemple, à la tragique mise en scène du sauvetage de la planète Vulcan par le capitaine Kirk et son équipage dans Star Trek (2009) de J.J. Abrams.
Bref, à mon humble avis, le premier chapitre de la saga Guardians of the Galaxy était certes comique et coloré (littéralement), mais aussi vide d’esprit comme de sentiment.
Cela dit…
J’ai été agréablement surprise par Guardians of the Galaxy Vol. 2. Bien qu’il soit tout aussi devinable et truffé des mêmes farces puériles, j’admettrai au moins qu’il s’agit d’un excellent exemple de suite accrocheuse et efficace. Comme quoi le second volet d’une franchise populaire n’est pas nécessairement le pire.
Peter Quill (alias Star-Lord), Gamora, Drax the Destroyer, Rocket Raccoon et (Baby) Groot sont donc de retour pour sauver la galaxie en élucidant, cette fois, un mystère qui les touche de beaucoup plus près. Qui est le véritable père de Star-Lord? Spoiler alert: Il ne s’agit pas de Darth Vader. En exploitant ainsi le thème de la famille (symbolique vs. biologique), James Gunn enrichit finalement ses protagonistes de la dimension affective dont ils avaient si terriblement besoin. À travers des réflexions sur la filiation – notre ascendance généalogique nous définit-elle vraiment? – l’action du film semble déjà bien plus organique. Et cela ne signifie pas que votre bande de hors-la-loi favoris ont perdu leur légendaire désinvolture!
Plus assumé, plus expansif et simplement plus intéressant, ce Vol. 2 tire avantage de tous les éléments ayant marqué l’immense succès du précédent. Ses meilleurs personnages secondaires (plus spécifiquement Yondu, Nebula et Kraglin) ont enfin droit à leurs 15 minutes de gloire, et ses quelques nouveaux venus parviennent malgré tout à affirmer leur place au milieu du spectacle.
Même si je considère toujours Baby Groot aussi difficile à supporter que les satanés Minions de Despicable Me et que je ferais bien manger une petite dose d’humilité aux créateurs de nos fameux Gardiens – oui, merci, on sait qu’ils sont awesome –, au final, rien ne vaut un bon vieux Marvel. Et pour finir, je l’avoue… Je ne peux plus me passer de cette bande sonore.
Fooooox on the run…!
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