CinémaCritiques de films
«Guardians of the Galaxy» de James Gunn, mettant en vedette Chris Pratt
Cinq nouveaux héros et une grande déception
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Adapté d’une série de bandes dessinées du même titre, Guardians of the Galaxy révèle une équipe toute fraîche de protagonistes nommés Starlord (Chris Pratt), Gamora (Zoe Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket le raton-laveur et Groot l’homme-arbre (avec les voix respectives de Bradley Cooper et Vin Diesel). Véritables anti-héros entraînés par une soif de vengeance ou par le simple appât du gain, ils s’allieront malgré leurs dissemblances, le temps de vaincre le tout-puissant Ronan (Lee Pace), dont les ambitions malfaisantes menacent l’univers entier.
En dépit d’une impressionnante distribution incluant aussi Michael Rooker, John C. Reilly, Glenn Close et Benicio del Toro, cette plus récente aventure bédéesque repose strictement sur l’extravagance de ses scènes d’action et l’excentricité de ses personnages. Curieusement, le seul d’entre eux qui soit véritablement charmant n’est pas incarné par un acteur professionnel, mais par le gigantesque Dave «Batista» Bautista, lutteur de la WWE, homme fort et champion de combat libre.
Malheureusement, aussi talentueux les artisans d’un film soient-ils, il s’avère presque impossible de surpasser la pauvreté d’un scénario bâclé. Guardians of the Galaxy est un récit hollywoodien des plus classiques que l’on peut deviner à mesure qu’il progresse, l’effervescence habituelle des chroniques de Marvel s’étant manifestement égarée dans le cosmos.
«It’s time we stand up for what is right.» «The fate of 12 billion people is in your hands.» Un nombre absurde de ces répliques préfabriquées truffent les dialogues de ce space-opera trivial et insipide. À travers les longs combats intergalactiques, ces nouvelles recrues de l’univers des bien-aimés Avengers partagent le penchant de ces derniers pour l’humour corrosif, mais s’en font de piètres disciples.
Somme toute, Guardians of the Galaxy présente une brochette bien garnie de personnages colorés – c’est le cas de le dire! – mais sans réelle profondeur, qui peinent à atteindre la cheville de leurs héroïques prédécesseurs. Dommage.
Geek en chef
Scénariste en devenir, Alyssia est non seulement une cinéphile aguerrie, mais aussi une insatiable télévore.
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de la rédaction
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