Courez voir le documentaire «Buster Keaton: une célébration» au Cinéma du Musée

Réalisé par Peter Bogdanovich, critique, acteur et réalisateur de cinéma qui a par ailleurs réalisé un excellent documentaire sur Tom Petty and the Heartbreakers, Runnin’ Down a Dream, en 2007, Buster Keaton: une célébration offre un portrait globalement efficace sur les moments charnières de la vie et de la carrière du grand acteur américain, de son ascension durant la décennie des années 1920 (de 1923 à 1928 plus exactement où il a participé à dix films) jusqu’à son déclin à l’aube de l’année 1930.

Celui que l’on surnommait de son vivant «L’homme qui ne riait jamais», par contraste à Charlie Chaplin, considéré à l’époque comme l’idole du cinéma muet, s’est révélé, d’après les archives de la famille Keaton, un artiste visionnaire qui a su jouer gros avec sa carrière, et ce, dans l’unique but de faire rire les spectateurs du monde entier.

L’acteur américain, en 1928, n’avait pas besoin de suivre une formation sur la bourse pour savoir comment miser sur sa carrière — on pense notamment ici à son contrat avec MGM — aurait dû au minimum écouter les conseils avisés de Chaplin, car sans le savoir, et un peu aveuglément, il a signé la mort de sa créativité, qui fut étouffée, à petit feu, par le producteur Louis B. Mayer et ses studios…

Durant sa prolifique carrière, Buster Keaton a joué dans 68 courts-métrages et presque autant de long-métrages (avec des rôles de second plan vers la fin de sa carrière…), dont des films hilarants et intemporels tels que Les lois de l’hospitalité (1923), Sherlock Jr. (1924), Le mécano de la General (1926), Cadet d’eau douce (1928) et plusieurs autres, que je vous conseille vivement de visionner, dans le confort de votre salon, après ce documentaire!

Horaire des représentations:

• Jeudi 17 janvier – 15:30 et 20:15
• Vendredi 18 janvier – 13:30
• Samedi 19 janvier – 13:30
• Dimanche 20 janvier – 20:20
• Mardi 22 janvier – 20:20
• Mercredi 23 janvier – 14:30
• Jeudi 24 janvier – 12:00