5 séries télé qui mettent en valeur les femmes fortes à découvrir pour la fête des Mères

Pour les sportives: GLOW de Liz Flahive et Carly Mensch

GLOW est l’acronyme de Gorgeous Ladies of Wrestling, le nom porté par la première équipe de lutte féminine, fondée dans les années 1980 aux États-Unis. Cette télésérie, dont la première saison a été diffusée en 2017 sur Netflix, relate la formation et l’évolution de l’équipe – de manière fictive. La troisième saison est déjà annoncée pour cet été!

Bien que centrée sur le personnage de Ruth, joué par Alison Brie (Mad Men), la série veille à donner de l’épaisseur à presque toutes les lutteuses qui composent la troupe, une douzaine de femmes attachantes, sans aucune expérience en lutte, aux prises avec des questionnements féministes et identitaires.

Acclamée par la critique, GLOW mérite amplement les lauriers qui lui ont été décernés. À travers cette discipline si spéciale qu’est la lutte, celle-ci aborde des problèmes de société avec adresse. On suit avec passion les entraînements des Gorgeous Ladies of Wrestling, la construction de leur amitié et, bien sûr, leurs histoires personnelles.

La télésérie met en scène les difficultés des femmes à trouver leur voix, à s’assumer et à s’affirmer, et rend un bel hommage aux solidarités féminines. Finement écrite, vintage, et très drôle, GLOW est à regarder absolument.

Pour les lectrices de Châtelaine et Elle Québec: The Bold Type de Sarah Watson

The Bold Type («De celles qui osent» en français) met en scène la vie de trois amies dans la vingtaine, qui travaillent pour un magazine féminin fictionnel, Scarlet, sous la houlette bienveillante de sa rédactrice en chef, Jacqueline Carlyle (Melora Hardin; un personnage inspiré de J. Coles, qui dirigeait Cosmopolitan dans les années 2010).

La série suit principalement Jane (Katie Stevens), qui vient d’être engagée comme journaliste au sein de la rédaction. Elle y rejoint ses amies Kat (Aisha Dee), qui anime les réseaux sociaux du magazine, et Sutton (Meghann Fahy), qui travaille comme assistante, tout en cherchant sa voie professionnelle.

Le ton de la série est plutôt léger et agréable, les épisodes laissant une large place aux histoires de cœur des protagonistes. Mais la série a davantage d’ambition pour ses personnages et traite de questions de carrière, de sexualité, de racisme et, bien sûr, de féminisme. Une série plaisante mais pas décérébrée, diffusée en français sur VRAK et disponible sur Prime Video (et tournée à Montréal!)

Pour les amatrices de romans policiers: Killing Eve de Phoebe Waller-Bridge

Produite par BBC America, Killing Eve a l’ambiance léchée et la bande-son impeccable des séries britanniques. Le pitch en est simple: une agente des services secrets britanniques, Eve Polastri (Sandra Oh) traque une tueuse à gages à l’envergure internationale, Villanelle (Jodie Comer).

La première saison est sortie l’année dernière, et la deuxième est en cours de diffusion. Killing Eve est très bien ficelé, magnifiquement réalisé et interprété. La Canadienne Sandra Oh a reçu un Golden Globe (entre autres récompense) pour sa performance toute en nuances, tandis que Jodie Comer parvient tour à tour à glacer le sang et à amuser.

Avis aux âmes sensibles, Villanelle n’hésite pas à employer les scénarios les plus tordus pour mettre à mort ses victimes, et il y a beaucoup de suspense. Cette série policière audacieuse a beaucoup de style, un scénario accrocheur, des personnages fascinants et avance à un rythme soutenu – fort risque de binge watching, vous serez prévenus! Disponible sur Hulu et Prime Video.

Pour les militantes: The Good Fight de Robert King, Michelle King et Phil Alden Robinson

The Good Fight («Une lutte exemplaire» en français) est le spin off de la défunte télésérie The Good Wife. La troisième saison est en cours de diffusion sur CBS.

L’histoire? Au moment de prendre sa retraite de la firme d’avocats dans laquelle elle travaillait, Diane Lockhart (Christine Baranski) est forcée, par un concours de circonstances, de retourner au travail. Elle est engagée par un cabinet afro-américain de Chicago où elle collabore notamment avec Lucca Quinn (Cush Jumbo) et Marissa Gold (Sarah Steele), autres rescapées de The Good Wife.

Le casting principal est composé de femmes volontaires à l’humour intelligent auxquelles on s’attache immédiatement. Le ton de la télésérie est résolument politique – les questions raciales y sont omniprésentes, comme les sujets liés au mouvement #MeToo, à la liberté d’expression, à la protection des données personnelles, aux fake news.

La critique sociale est revendiquée et ouverte, et menée avec finesse dans les deux premières saisons – la troisième prend un tour plus délirant. The Good Fight est à regarder pour ses excellentes actrices, ses positionnements politiques, son humour et pour les réflexions que son visionnement ne manquera pas de susciter.

Pour les mamans poules: Great News de Tracey Wigfield

Great News («Bonnes Nouvelles» en français) est une comédie légère, campée dans le milieu des médias d’information.

Katie (Briga Heelan), productrice pour la chaîne fictive MMM, tâche tant bien que mal de se faire une place et une réputation au sein de son équipe. Ses ambitions sont quelque peu mises à mal lorsque sa mère Carol (Andrea Martin), bien intentionnée mais très envahissante, entre à MMM comme stagiaire.

Produite notamment par l’humoriste américaine Tina Fey (Saturday Night Live, 30 Rock), la série a été diffusée en deux saisons, 2017 et 2018, avant d’être arrêtée. Great News est une série humoristique – une sitcom – qui vise avant tout à faire rire son audience. Si les premiers épisodes sont un peu poussifs, la série trouve son rythme au fil des épisodes et s’affirme comme un agréable divertissement questionnant les relations mères-filles, les différences entre les générations et le milieu des médias.

Il s’agit d’une télésérie qu’on écoute pour relaxer en s’amusant des situations absurdes créées par les scénaristes (disponible sur Netflix).

Bonne fête des Mères à toutes les mamans et on espère vous divertir tout au long du week-end!