Cinéma
Crédit photo : Tous droits réservés @ Festival CINEMANIA
1. Chien blanc d’Anaïs Barbeau-Lavalette
D’abord, impossible de passer à côté du film d’ouverture du festival, Chien blanc, dont la réalisation est signée Anaïs Barbeau-Lavalette! Adapté du roman homonyme de Romain Gary, ce long-métrage mêle réalité et fiction puisque, même si une partie de l’histoire est autobiographique, une part est totalement inventée et permet à l’auteur de se pencher sur la question du mouvement américain des droits civiques.
Ainsi, sur fond de tensions sociales et de haines raciales dans les États-Unis des années 1960, Romain Gary et sa compagne Jean Seberg recueillent un berger allemand égaré dans leur demeure hollywoodienne.
Mais alors que le chien s’intègre rapidement dans la famille et déborde d’affection, il va rapidement être à l’origine d’une discorde au sein du couple.
En effet, formé pour s’en prendre aux personnes militantes noires, il va être vu comme une victime du racisme par Gary, tandis que Seberg ne voit que le mal en lui et considère qu’il doit être tué sans plus attendre…
Chien blanc sera présenté en ouverture de CINEMANIA au Cinéma Impérial le mercredi 2 novembre à 19 h ainsi que le jeudi 3 novembre à 13 h. Les deux représentations auront lieu en présence d’Anaïs Barbeau-Lavalette et de Denis Ménochet.
2. L’origine du mal de Sébastien Marnier
Dans ce thriller dramatique franco-canadien, le personnage de Stéphane (interprétée par Laure Calamy) reprend contact avec son père (Jacques Weber) alors qu’elle l’a perdu de vue depuis son enfance.
Cet homme d’affaires plein aux as vit coupé du monde dans sa chic villa de bord de mer, entouré uniquement de sa femme qui dépense sans compter, de ses deux filles quelque peu ingrates et d’une domestique un peu trop présente.
Dans son long métrage, le cinéaste Sébastien Marnier tire adroitement les ficelles de ce film à la fois cruel et drôle où Stéphane se prend d’affection pour un père enfin retrouvé, intimement convaincu qu’il est la victime d’une machination familiale visant à se débarrasser de lui!
L’origine du mal sera diffusé le jeudi 10 novembre à 18 h (Cinéma Impérial) et le samedi 12 novembre à 13 h 45 (Cinéma du Musée) en présence de Sébastien Marnier.
3. Chronique d’une liaison passagère d’Emmanuel Mouret
Pour son onzième long métrage, le réalisateur marseillais Emmanuel Mouret revient avec une comédie sentimentale où Simon, père de famille un peu maladroit et hésitant, entame une relation extraconjugale avec Charlotte, une mère célibataire pétillante et fonceuse.
Les règles sont simples: leur liaison sera temporaire, sans attache, et aucun sentiment amoureux ne devra s’immiscer dans leur histoire. Mais évidemment, la vie va en décider autrement…
Ce film léger, divertissant et plein de sentiments nous offre de magnifiques plans de Paris et est magnifiquement porté par le jeu des acteurs Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne.
Assistez à Chronique d’une liaison passagère en présence d’Emmanuel Mouret le samedi 12 novembre au Cinéma Impérial dès 20 h 30, ou le dimanche 13 novembre au Cinéma du Musée à partir de 15 h.
4. As Bestas de Rodrigo Sorogoyen
Dans ce film franco-espagnol du réalisateur Rodrigo Sorogoyen, Antoine (Denis Ménochet) et Olga (Marina Foïs) s’installent dans un village en Espagne pour y cultiver des fruits et légumes bio, leur rêve. Mais ils sont rapidement vus d’un mauvais œil par les habitants du coin qui se méfient et prennent mal le fait que le couple s’oppose à la mise en place d’un parc éolien dans la région.
Petit à petit, les intérêts divergents nourrissent la haine à coups de regards noirs, de harcèlement et de menaces, jusqu’à l’irréparable…
Magistralement interprétés, les personnages évoluent sous tension, et la mise en scène anxiogène est une vraie réussite. Alors, si vous avez envie d’avoir un bon petit coup de chaud, on vous recommande fortement d’ajouter ce long métrage à votre sélection!
Pour voir As Bestas, rendez-vous au Cinéma Impérial le jeudi 3 novembre à 17 h 45 (en présence de Denis Ménochet) et le dimanche 6 novembre à 14 h 30 au Cinéma du Parc (salle 1).
5. On sourit pour la photo de François Uzan
Dans ce film ayant obtenu le Prix spécial du jury lors du Festival de l’Alpe d’Huez 2022, Claire annonce à son mari Thierry qu’elle le laisse. Leur relation bat de l’aile et leurs enfants sont maintenant devenus grands et indépendants. Thierry, qui ne vit que pour ses souvenirs et passe ses journées à classer ses albums de famille, est dévasté.
Il décide alors qu’il va la faire changer d’avis et organise un séjour en Grèce pour revivre leurs meilleures vacances familiales de l’été 1998.
Dans cette comédie dramatique à la fois drôle et émouvante, le cinéaste explore la recherche du temps perdu avec finesse et émotion, le tout sur fond de paysages méditerranéens qui font rêver.