«Je marche dans mes pas» de Nini Marcelle: un album pour les amoureux – Bible urbaine

MusiqueCritiques d'albums

«Je marche dans mes pas» de Nini Marcelle: un album pour les amoureux

«Je marche dans mes pas» de Nini Marcelle: un album pour les amoureux

Un premier album solo qui réchauffera les cœurs

Publié le 20 mai 2012 par Olivier Boivin

Crédit photo : NM Musique

Après avoir joué, guitare à la main, des chansons de Beau Dommage devant les Français lors d'un voyage outre-mer, Nini Marcelle est revenue, comblée, au Québec. Puis, elle s'est inscrite au cégep de St-Hyacinthe en théâtre, où elle a été admise. Lors de la finale de Cégep en spectacle, elle s’est positionnée en deuxième position, tout juste derrière Pierre Lapointe. Mi-mai 2012, Nini Marcelle nous a concoctés «Je marche dans mes pas», un premier album solo qui réchauffera les cœurs.

C’est en 2003 que la jeune Québécoise a fondé le groupe funky-pop Nini Per Os, avec lequel elle a remporté le prix Zoom sur la relève au Festival International de la chanson de Granby en 2004. Après sa participation aux Francouvertes en 2006, elle a quitté son groupe l’année suivante afin d’entreprendre une série de spectacles intimes en solo qui lui ont permis d’explorer de nouveaux horizons musicaux. C’est finalement en 2011 qu’elle a fini par revenir en studio et d’enregistrer Je marche dans mes pas, un album attendrissant, doucement teinté de sérénité et de mélancolie.

Je marche dans mes pas, dès la première écoute, rappelle un peu la fougue d’Harmonium dans les années 70. «Montées de printemps», pour sa part, est presque calquée sur la chanson «Petit début d’éternité» de Catherine Major, ce qui est en soi une très belle qualité.

À travers l’album, on a souvent tendance à remarquer une subtile partition électronique, qui complète à merveille le tableau d’ensemble avec une touche de modernité bien dosée. Dans son interprétation générale, Nini Marcelle a le mérite d’avoir conservé une certaine part de tendresse et d’avoir imaginé un univers nouveau, fragile et calme à la fois.

Les influences de la jeune chanteuse sont très vastes. Çà et là, on entend de légers échos faisant référence aux Beatles, à Lykke Li, à Dumas ou encore à Charlotte Gainsbourg. Il y a, bien évidemment, du Catherine Major par ici, pour le côté tendre, et du Carla Bruni par là, pour l’accent pseudo-français se dégageant de son chant.

Conjointement à sa carrière de chanteuse, la prolifique Nini Marcelle a également fondé sa propre compagnie de théâtre, le Groupe party de cuisine, à la fin de ses études de cégep, où elle a réalisé la pièce Pied de Poule et mis en scène des comédies musicales et autres pièces de théâtre.

On peut donc dire qu’elle a les deux pieds bien ancrés dans ses passions et que l’on arrive même à ressentir, à travers son chant doux comme une brise estivale, l’inspiration et la volonté d’exceller dans ses propres choix musicaux. Un début prometteur pour la douce Nini.

Pour écouter l’album, visitez la page Bandcamp de l’artiste.

L'avis


de la rédaction

Vos commentaires

Revenir au début