Jipé Dalpé au Belmont sur le Boulevard: «Le monde en avant, le monde en arrière, y manque rien»

En ce mardi soir au Belmont sur le Boulevard, ça sent l’accomplissement. Et ce n’est pas pour rien puisque le lancement de La tête en bois se déroule dans un esprit festif mais surtout amical. La salle est comble, la scène aussi, et Jipé Dalpé arbore un air chaleureux, cet air qui semble dire: «J’avais hâte de vous voir la face»!

C’est sur les notes de la trompette du chanteur que le tout se lance, avec en prime la présence de François Lafontaine (Karkwa) au clavier pour jouer la première chanson, «La tête en bois». Il a ensuite enchaîné avec «Par où commencer», titre qui est d’ailleurs disponible en téléchargement gratuit sur iTunes cette semaine. Puis, c’est Gaële qui a pris la relève au clavier, présence qui a entraîné quelques regards complices. Les trois prochaines chansons («Adele», «C’est pas l’amour», «Faut qu’on fitte») sont définitivement plus rock que sur l’album, et on peut réellement sentir cet esprit familial dont Dalpé nous parle, cette fusion de gang. S’est ensuivie une chanson acoustique sur «Du bonheur ailleurs», titre que le Jipé Dalpé nous a offert de façon très intime en solo.

Les remerciements ont été très simples: ce disque, c’est un disque de famille, un disque de chums. Pour citer Dalpé: «Si t’es pas mon ami, t’es pas sur le CD». Le coréalisateur Éloi Painchaud, alias le gars avec les lunettes de soleil, la tuque et la barbichette ancestrale, a donc été remercié d’une bonne accolade, de même que tous les autres membres, autant sur scène que dans le noir «et plus loin encore».

Seul petit hic: bien que ce fut un spectacle-lancement, quelques autres chansons de plus ou un court rappel n’auraient pas été de refus. Enfin, le tout se termine en chœur sur la chanson «Qu’est-ce qu’on fait», backvocals et entrain à fond la caisse. Les musiciens souriaient sur la scène, ça nous a fait sourire au parterre, bref, tout le monde était heureux.

Appréciation: ***

Crédit photo: Pierre-Luc Racine

Écrit par: Valérie Lachaîne