MusiqueCritiques d'albums
Crédit photo : http://davidboily.net
Sélectionné pour les demi-finales du Festival de la chanson de Granby, en plus d’une collaboration avec Navet Confit en 2010, le chanteur ne débarque pas sans ses valises. Au premier abord, la pochette de l’album très accrocheuse qui s’approche d’une œuvre d’art contemporain. La première lecture des textes s’annonce prometteuse, reste plus qu’à passer à l’écoute.
Avec son style synthétisé de rock, coulant aussi dans le classique, le résultat a quelque chose de folk et de vieillot. Sur la chanson «Exsanguiné», les sonorités vont même jusqu’à rejoindre ce qu’on pourrait entendre chez Yann Perreau. Sombre, avec en trame de fond le religieux, rien d’étonnant qu’on se retrouve dans les profondeurs du thème du deuil avec Boily.
Les textes sont d’un côté très poétiques, mais à la fois très lyriques, pour ne pas dire déprimants. Quant à elle, la voix se perd parfois derrière les échos instrumentaux, ce qui fait sans doute ressortir le sentiment de manque de punch. La pièce «L’océan n’a aucune mémoire» a certainement le début le plus prometteur, mais sa longueur lui enlève de son charme. La tristesse vogue sur ce mini album, force est d’espérer que la joie saura s’y retrouver sur un prochain projet.
Pour écouter ou télécharger le mini album, rendez vous au http://davidboily.net.
Collaboratrice
Valérie aime: écouter de la musique en char, lire en petite boule sur le sofa, boire de la limonade. Elle n'aime pas: les concerts en admission générale, la statique, le reggae.
L'avis
de la rédaction
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