Une soirée endiablée en compagnie de Po Lazarus à la Sala Rossa

Living in the Light: l’album

Avant de revenir sur la prestation du groupe, je me permets, si vous le voulez bien, un petit retour pour parler de l’album pour lequel ce lancement avait lieu jeudi soir.

Living in the Light est sorti le 29 septembre dernier. Po Lazarus y présente un savant mélange d’indie rock, de country, d’alternatif et de folk très passionné.

Le chanteur, Joshua Carey, possède une voix et une façon de chanter assez particulière. Il me rappelle parfois Win Butler d’Arcade Fire et Brandon Flowers des Killers. C’est d’ailleurs aux plus récents efforts de ces derniers que cette galette de Po Lazarus me fait le plus penser, si j’avais à trouver un comparatif.

En somme, c’est une œuvre qui se démarque dans le paysage musical actuel et dont chaque chanson mérite qu’on s’y attarde. Prêtez donc l’oreille!

Photo: GRLPhotographieMTL

Living in the Light: le spectacle

Si le nouvel album du quintette est fort agréable à écouter, c’est sur scène qu’il prend vraiment vie. Puisqu’il s’agissait du lancement, les Montréalais en ont profité pour le jouer au complet, et dans l’ordre, s’il vous plaît!

Après la courte introduction «Anthem», c’est la pièce «LoserLand» qui a lancé les festivités avec panache. Joshua Carey a certes une présence magnétique à l’avant-scène, mais ses comparses – Paul Mascarenhas, Mackenzie Myatt, Francis Morin, Justine Girard et Ram Krishnan – ont tous brillé, chacun à leur façon, au cours de la soirée.

MacKenzie Wyatt, au violon, contribue d’ailleurs à l’unicité du son de Po Lazarus, et sa présence se fait ressentir sur les morceaux plus tranquilles, dont la chanson-titre de l’album.

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Ce sont toutefois les chansons plus rythmées telles que «Bonnie Ate a Beachball» et «Rock N’ Roll N’ Ritual» qui ont le plus profité de l’environnement live, alors que le groupe leur insuffle une double dose d’énergie.

Après avoir fait le tour de Living in the Light avec la très jolie «Mantra», le quintette y est allé de trois titres tirés de leur premier effort, Ways to End the Night, qui ont soulevé la foule qui était visiblement plus familière avec ceux-ci!

En rappel, les excellentes «Body Luv», «O Henry (Where Did You Go?)» et «Bovine» sont venues clore cette soirée de célébrations avec brio.

Une foule conquise, mais turbulente

Puisqu’il s’agissait d’un lancement d’album, la foule était composée majoritairement de membres de leurs familles et d’amis. C’est bien sûr un avantage pour le groupe, qui s’est présenté devant un public conquis d’avance.

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En contrepartie, cela peut créer une ambiance de party privé, ce qui fait que certains spectateurs parlaient un peu plus fort qu’ils ne le devraient. Il n’était pas rare, surtout lors de chansons plus calmes, d’entendre un peu trop les voix venant du bar à l’arrière de la salle.

Je ne sais pas si les musiciens les entendaient à partir de la scène, mais en tous les cas, ils ne l’ont pas laissé paraître si c’était bien le cas.

Qu’à cela ne tienne, la présence des proches a apporté plus de positif que de négatif à mon expérience, alors qu’on pouvait ressentir beaucoup d’amour dans l’air, de la part de la foule vers les artistes, et vice-versa.

Et lorsque Po Lazarus a entonné les chansons de ses albums précédents, la plupart des gens présents ont chanté avec eux, particulièrement sur «If You Are Alone».

Somme toute, ce fut un spectacle-lancement très réussi et dont les membres de Po Lazarus se souviendront sans doute très longtemps!

Je vous conseille fortement d’écouter cette nouvelle offrande de Po Lazarus qui m’a vite conquis! Mais je vous recommande surtout de ne pas les manquer lorsqu’ils passeront en spectacle dans une salle près de chez vous. Aucune date n’est annoncée pour le moment, mais ça ne saurait tarder.