Spécial Francouvertes | «Dans la peau de…» C-Antoine Gosselin

1- Comment est né ton projet et comment définirais-tu ton style musical à tes grands-parents, par exemple?

«Le projet est né à l’hiver 2014. Dans un élan d’inspiration, j’ai amené mes instruments et du matériel d’enregistrement dans un chalet de St-Faustin dans le fond des bois laurentien. Le but était, à la manière de Bon Iver, de m’isoler de toute distraction pour composer et enregistrer des chansons. Finalement, je n’ai pratiquement que fait du ski de fond et jouer au crible avec ma blonde! Pour mes grand-parents, grands fans de Perry Como, je définirais mon style comme du folk introspectif inspiré de la scène folk anglophone des années soixante dix, avec aussi des références plus modernes (Ryan Adams, Mark Kozelek, Bon Iver…)»

2- Nomme-nous trois chansons kitsch que tu aimerais reprendre à ta sauce.

• «N’importe quelle chanson des BeeGee’s. J’aime beaucoup ce groupe qui a bercé mon enfance. Leurs chansons sont pour la plupart très étoffées au point de vue de l’instrumentation, j’en ferais une version guitare-voix afin de révéler l’énorme talent mélodique de ce groupe reconnu surtout pour son apport à la musique disco.»

• «Bijou Bijou» d’Alain Bashung. J’adore Bashung, surtout cette chanson qui dépeint en images fortes un lendemain de veille. J’aime ce type de chanson qui jette un regard lucide sur une situation tout en livrant beaucoup d’émotions.»

• «True Love Will Find You In The End» de Daniel Johnston. Une chanson très touchante et désarmante de simplicité. J’aimerais arriver à l’adapter en français, mais le défi est de taille tellement le texte utilise une imagerie simple. Cela pourrait très facilement virer à l’eau de rose. En attendant, allez écouter la version originale!»

 3- À part la musique, car on s’entend que tu ne dois pas en vivre encore!, quelles sont tes jobs ou occupations du moment? Que serais-tu prêt à faire pour vivre de ta musique?

«J’ai surtout travaillé dans le domaine de la rénovation et aussi en cinéma comme programmeur web. J’ai été peintre en bâtiment pendant plusieurs années pour un bon ami. Métier qui m’a permis d’économiser et d’avoir beaucoup de temps à consacrer à la musique… et aussi de composer tout en peinturant! Je songe de plus en plus à me convertir au couponing et à investir stratégiquement mes revenus d’édition dans des placements garantis comme le Casino de Montréal et feu Blue Bonnets.»

«Ce que je suis prêt à faire pour vivre de ma musique? Persévérer.»