Bloc Party au Métropolis de Montréal: party animal – Bible urbaine

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Bloc Party au Métropolis de Montréal: party animal

Bloc Party au Métropolis de Montréal: party animal

Publié le 7 juin 2013 par Éric Dumais

Album photos – C’est devant un Métropolis de Montréal presque plein à craquer que le quatuor britannique Bloc Party est venu présenter un répertoire diversifié pendant près d’une heure et demie après la prestation plus ou moins enlevante du groupe invité Bear Mountain.

«Song for Clay (Disappear Here)», qui ouvre à pas feutrés A Weekend in the City (2007), a servi d’amuse-gueule à un spectacle qui s’annonçait d’emblée énergique et calibré d’une décharge de rock bien ressentie. Déjà, les guitares électriques du chanteur Kele Okereke et du guitariste Russel Lissack, façon Arctic Monkeys, ont bien rendu l’urgence de leur deuxième opus.

Les présentations n’avaient même pas été faites encore que déjà Bloc Party enchaînait avec «Team A», morceau qui figure sur Four. Et, justement, l’arrière-plan de la scène était aux couleurs de la couverture du plus récent album de la formation, mais plutôt que d’avoir répété les motifs concentriques, on retrouvait quatre carrés géants (jaune, rouge, vert et bleu)  disposés côte à côte.

Critique-Bloc-Party-Metropolis-de-Montreal-6-juin-2013-Bible-urbaine2«Hunting for Witches» est ensuite venue rythmer la marche, avec à nouveau des rythmiques à cordes survoltées, prouvant à quel point Bloc Party est capable d’offrir de bonnes mélodies au tempo rapide, avec toujours cette délicatesse au niveau du chant. Le nouveau morceau «Kettling» est venu confirmer cette impression, avec une lourdeur au niveau des guitares faisant parfois penser à Sevendust.

«Blue Light» a replongé le public des années en arrière, Bloc Party revisitant enfin son premier album Silent Alarm (2005), opus l’ayant propulsé à l’avant de la scène rock indé internationale l’année suivante, en 2006.

Le meilleur tandem a été offert vers le milieu du concert, avec tout d’abord l’exquise «Waiting for the 7 :18», pendant laquelle le bassiste et claviériste Gordon Moakes n’a pas manqué de jouer sa partition de xylophone. A suivi l’énorme succès «Banquet», pièce phare du premier album, qui a su provoquer un torrent d’acclamations de la part du public.

Critique-Bloc-Party-Metropolis-de-Montreal-6-juin-2013-Bible-urbaine1Le public, beaucoup plus agité au parterre qu’au balcon, s’est littéralement déchaîné pendant les premières secondes de «Helicopter», qui a été l’une des meilleures performances de la soirée. Les effets de lumières n’offraient rien de spectaculaire à leur prestation, par contre, les stroboscopes appuyaient bien les envolées musicales.

Bloc Party s’est retiré après à peine une heure de spectacle pour revenir sur scène offrir deux rappels, durant lesquels ils réservaient de belles surprises, notamment «The Healing» et «Ares», qui ont bien ouvert le bal à «Tulips», «Ratchet» et «This Modern Love», avec laquelle ils ont clôt le spectacle.

À noter que l’interprétation du chanteur Kele Okereke pendant la reprise de l’introduction de «We Found Love» de Rihanna était vraiment à s’y méprendre avec la chanteuse pop.

Critique-Bloc-Party-Metropolis-de-Montreal-6-juin-2013-Bible-urbaine3Bloc Party a offert, en somme, un spectacle qui revisitait bien leur discographie en entier, ignorant peut-être un peu trop et pour cause le plus ordinaire Intimacy (2008), mais la plus grande déception demeure l’absence de leur plus récent single «Truth», au programme de la soirée.

Appréciation: ***1/2

Crédit photo: Éric Faucher

Écrit par: Éric Dumais

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