Sorties
Crédit photo : Paul Citone
Damian Darlington a grandi au sein d’une famille nombreuse de musiciens. On lui a très tôt déposé une guitare entre les mains. Il a fait ses gammes puis apprivoisé très vite la scène. Ses influences musicales, nombreuses et éclectiques annonçaient l’artiste qui, plus tard, aurait l’ambition nécessaire pour perpétuer la tradition musicale de l’un des groupes rock les plus importants de notre époque. Il se remémore aisément son premier contact avec ce monument. «C’était dans un bar, à Belfast, en 1994, à la fin de janvier. Après une semaine de spectacles en Irlande…»
C’est après avoir fait partie du Australian Pink Floyd pendant 17 ans qu’il choisit de poser les bases de Brit Floyd, où il assure la direction musicale, en plus d’être le chanteur et guitariste lead. Malgré cela, l’ensemble de sa vie musicale ne tourne pas autour de Pink Floyd et, quoiqu’il s’agit d’une part importante de sa vie, c’est plutôt le hasard des détours de la vie qui l’a amené là.
Complètement investi dans tous les aspects de la production, il œuvre pour que l’ensemble du spectacle respecte l’esprit du défunt groupe et pour que les spectateurs puissent profiter d’une expérience immersive en parfaite continuité et cohérence avec les performances originales du pionnier du rock progressif.
Au Centre Bell ce jeudi, les spectateurs peuvent s’attendre à un tout nouvel ensemble de morceaux choisis dont l’extraordinaire «Echoes», qui sera joué dans son intégralité de près de 24 minutes, l’album Meddle d’où il est tiré étant l’un des grands favoris. L’habillage visuel du spectacle s’est également transformé grâce à des avancées technologiques que la créativité de l’équipe a su exploiter en faveur du psychédélisme dont Pink Floyd est l’un des porte-étendard.
«J’ai passé tant d’années à me nourrir de nouveaux sons, de création de différents groupes, qu’aujourd’hui je reviens à mes classiques. Sans vouloir ne rien enlever aux musiciens de notre époque, je constate que je trouve encore à m’émerveiller et me renouveler à travers Pink Floyd depuis toutes ses années.» Un univers dont il ne se lasse pas, donc, et une association qu’il ne voit pas se terminer dans un avenir proche. «Pink Floyd, c’est devenu ma vie de musicien, et tant que ce sera possible pour moi de continuer à jouer Pink Floyd, je le ferai.»
Il termine en soulignant qu’il a bien hâte de revenir au Québec, un public qu’il apprécie tout particulièrement, l’un de ses favoris, où l’on retrouve parmi les plus grands passionnés de l’enfant terrible de Syd Barrett. «Il s’agit de l’un de mes publics préférés et je le dis en toute sincérité, nous avons toujours très hâte de venir jouer au Québec.»
La tournée «Space and Time Continuum» de Brit Floyd s’arrêtera au Centre Bell le 24 mars et au Grand Théâtre de Québec le 25 mars 2016.
L'événement en photos
Par Paul Citone