Alex Nevsky et ses invités spéciaux sur la scène Bell des FrancoFolies de Montréal

Alex a réussi à nous faire rire à son retour sur scène, pour le rappel, alors qu’il s’est exclamé devant une foule qui applaudissait encore: «C’est une bonne nouvelle, parce qu’il nous restait deux tounes». Il a chanté une nouvelle chanson écrite avec Yann Perreau, qu’il ne sait pas encore lequel va l’endisquer, avant de clore cette soirée avec «On leur a fait croire», devenue presque un hymne en soi.

On a senti un peu forcé son au revoir, à la toute fin, où il qualifiait ce spectacle comme étant «l’un des meilleurs moments de sa vie», car ce n’était définitivement pas la meilleure performance de l’auteur-compositeur-interprète, qui a déjà offert des concerts en salle, sans orchestre!, à des années-lumière de celui-ci. Mais il y avait foule et, l’important, c’est que la plupart ont passé une belle soirée.

Un peu plus tôt sur la même scène: Sarah Bourdon

Une autre protégée de l’étiquette Audiogram s’est payée du bon temps sur la scène Bell à 19h et c’est l’énergique et charismatique Sarah Bourdon. «Je suis heureuse d’être là pour fêter la chanson de langue française, mais aussi la musique et la création», s’est exclamée l’auteure-compositrice-interprète, qui semblait fort touchée d’avoir été invitée par les FrancoFolies.

Elle a profité de cette belle vitrine pour présenter au public hétéroclite les pièces de son album Mouvement, dont «Figure de style», durant laquelle elle a eu un petit blanc de mémoire, et la pièce-titre «Mouvement». Elle a interprété une nouvelle chanson, fort jolie d’ailleurs, même si l’occasion n’était peut-être pas rêvée pour la présenter au public, présent pour encourager la langue française. «Je vous invite à l’écouter avec votre cœur plutôt que votre dictionnaire Larousse» s’est-elle défendu.

Sarah Bourdon a fait montre, hier, d’une belle prestance et d’un don inné pour le chant, avec ses musiciens tous en shorts pour l’occasion!