Alex Nevsky et ses invités spéciaux sur la scène Bell des FrancoFolies de Montréal – Bible urbaine

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Alex Nevsky et ses invités spéciaux sur la scène Bell des FrancoFolies de Montréal

Alex Nevsky et ses invités spéciaux sur la scène Bell des FrancoFolies de Montréal

Un manque d’entrain éclipsé par un généreux programme musical

Publié le 14 juin 2015 par Éric Dumais

Crédit photo : Mathieu Pothier

C’est un Alex Nevsky moins espiègle qu’à l’accoutumée qui nous a donné rendez-vous hier sur la scène Bell des FrancoFolies de Montréal pour un concert collectif où l’auteur d’Himalaya mon amour a eu l’idée originale, tout comme Koriass la veille, de lancer une invitation à des amis et collègues, à laquelle Fanny Bloom, Radio Radio et Marie-Pierre Arthur ont répondu «présent»! Dans l’ensemble, l’auteur-compositeur-interprète a livré une bonne performance musicale, mais il manquait cet effet «wow» pour qu’on reparte pleinement satisfait de notre soirée.

C’est la pièce «Mieux vaut vivre pauvre» qui a ouvert le bal, dévoilant par le fait même l’orchestre d’une douzaine de musiciens qui encerclaient telle une demi-lune Alex Nevsky, ce Don Juan coiffé d’un large chapeau bleu et d’un nœud papillon chic. Parmi sa gang de fidèles musiciens, on retrouvait bien évidemment Laurence Lafond-Beaulne, Gabriel Gratton, Jean-Alexandre Beaudoin, Vincent Carré et Alex McMahon, celui qui a réalisé Himalaya mon amour.

On s’y attendait, Alex Nevsky a profité de la belle vitrine offerte par les FrancoFolies pour présenter aux festivaliers ses meilleurs succès, surtout ses plus récents, dont «Himalaya mon amour», «La bête lumineuse» et «J’aurai des mains», une pièce qu’il a par ailleurs dédiée à Jacques Parizeau et où les paroles prenaient, tout à coup, une tout autre dimension: «L’homme est le plus beau des monuments / Lorsqu’il se tient debout».

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Bien sûr, le nouveau tube de Nevsky, «Fanny», a été joué dans la bonne humeur, peu de temps avant que Fanny Bloom entre sur scène pour interpréter «Danse», pièce festive de son plus récent album Pan. «Pour la prochaine heure, on va jouer juste des chansons tristes», a lancé un peu à la blague Alex Nevsky, qui est devenu émotif durant «Je te quitterais», qui fut le seul moment tristounet de la soirée.

Il était difficile de s’enfermer dans sa bulle alors que d’autres invités allaient défiler sur la grande scène Bell. Marie-Pierre Arthur s’est emmenée avec sa basse pour chanter entres autres «Si tu savais», alors que Radio Radio ont fait monter d’un cran l’ambiance en interprétant l’énergique «Dekshoo», puis Fanny Bloom est revenue pour interpréter sa chanson radiophonique «Piscine».

Et ce n’était pas fini: Nevsky a chanté un morceau de Gaëtan Roussel, chanteur de Louise Attaque, avec «Help Myself (nous ne faisons que passer), et une reprise de Céline Dion avec «J’irai où tu iras», agrémentée par les voix de Marie-Pierre Arthur et Radio Radio.

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