«À la découverte de…» François Nadeau, l’explorateur numérique

1- D’où est née ta passion pour la photographie et qu’utilises-tu comme équipement?

«Il me semble que j’ai toujours eu une caméra dans mes mains. Dans ma famille, ça faisait partie de ce qui devait se retrouver dans le sac de voyage. J’ai des photos de moi, ti-cul, à 5 ans, avec un Kodak dans les mains, un Instamatic X-15 que j’ai encore d’ailleurs. J’ai aussi des boîtes pleines de photos que j’ai prises pendant mon enfance et mon adolescence. On avait une chambre noire à la maison. Et j’étais, à l’époque, président du club photo au Cégep de St-Laurent.»

«Je dois avoir en ce moment pas loin de 120 appareils argentiques chez moi. Du 110 mm à du 4 X 5 en passant par des Polaroids. Je développe mes films en noir et blanc moi-même. Pour ce qui est de ma caméra numérique, je shoote avec une Canon 5D MIII accompagnée d’un paquet d’objectifs, mais ceux dont je me sers habituellement sont les suivants: 17-40L, 50mm 1.4, 85mm 1.8, 24-105L et 70-300L. Je travaille aussi beaucoup avec l’Olympus EM-1, excellent pour le voyage et la photographie de rue.»

2- Quand as-tu commencé ta collaboration à la Bible urbaine et qu’est-ce que cette aventure t’a permis de réaliser?

«J’ai commencé a travailler pour la Bible urbaine à peu près en même temps que Jésus. Ça m’a bien sûr ouvert les portes du paradis, mais surtout l’opportunité de découvrir des groupes de musique que je ne connaissais pas et aussi de me garder jeune.»

3- Fais-toi aller la mémoire et raconte-nous une anecdote croustillante qui te rappelle une séance photo dont tu te souviendras bien longtemps.

«Je pourrais raconter la désagréable fois où j’ai eu à photographier Diane Tell… mais je devrais plutôt parler de la fois où j’ai voulu faire la photo d’un chien dans un parc à Beijing. Le cabot n’a pas apprécier et il s’est mis a me pourchasser. Quand il a enfin rejoint mon tendre mollet pour y prendre une bouchée, je n’ai rien senti pour me rendre compte que le canidé n’avait plus de dents dans la bouche, car il était trop vieux!»

4- À part prendre des photos lors d’évènements culturels, qu’est-ce qui te motive le plus en termes de projets en parallèle?

«Je suis professeur de photo avec les photographes.org. J’adore donner des workshops. J’adore aussi la Chine où je suis allé quatre fois pour des contrats là-bas. J’en ai publié un livre-photos aux Éditions Cayennes. J’ai aussi participé a plusieurs expos en Chine, mais aussi en Turquie et, bien sûr, au Québec. J’aime travailler sur des commandes de photos, des photoreportages, mais aussi faire du paysage, du portrait et de la macrophotographie.»

5- Dans un monde idéal, si tu pouvais réaliser le projet créatif le plus éclaté possible, quel serait-il? Soyons fous!

«Je veux définitivement aller photographier en Corée du Nord».

Suivez son actualité en direct de son site officiel. Pour découvrir notre série hommage aux photographes de Bible urbaine, consultez le lien suivant: labibleurbaine.com/a-la-decouverte-de…