Painter's Mind au Divan Orange de Montréal – Bible urbaine

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Painter’s Mind au Divan Orange de Montréal

Painter’s Mind au Divan Orange de Montréal

Forte fusion entre les quatre membres

Publié le 23 janvier 2014 par Sandra Felteau

Crédit photo : Béatrice Flynn

L’atmosphère était ardente hier soir au Divan Orange, qui accueillait pour la première fois les membres de la formation montréalaise Painter’s Mind. Le groupe avait attendu d’être totalement prêt à lancer son premier album avant de se produire en spectacle. On peut dire que ce choix était judicieux, puisque les musiciens semblaient plutôt en contrôle et très heureux de se produire devant un auditoire compact et réceptif.

Dès la première chanson, les spectateurs ont pu sentir une forte fusion entre les quatre membres du groupe et ressentir qu’une véritable passion pour la scène les animait tous autant. Les deux premiers morceaux ont donné le ton à un style planant mais symétrique, teinté parfois de sonorités non traditionnelles.

Le troisième morceau, «We All Wait for Time», empruntait un crescendo propre à certaines chansons de Radiohead (on pense aux albums In Rainbows ou Hail to the Thief) en poussant à la toute fin les quatre instruments en «solos simultanés». On s’est senti légèrement envahi par ce «mur de son» qui contrastait avec le début du spectacle, mais le groupe a rapidement repris un son plus constant par la suite.

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Accompagné cette fois d’Arnaud Spick au clavier, qui a amené une touche très intéressante au niveau de la mélodie avec des sonorités légèrement pop des années 1970 et 1980 (tout en restant toujours dans le rock progressif), le groupe semblait complètement dans son élément.

Mais c’est définitivement les morceaux «Muse» et «Man on the Moon» qui ont attiré notre attention. Le premier nous a rappelé Red Hot Chilli Peppers, non seulement par la voix du chanteur, mais aussi à cause du rythme saccadé de la guitare et des percutions. Le deuxième nous a charmés par sa montée progressive et contrôlée, qui semblait mieux maîtrisée qu’au début du spectacle, et par la mélodie envoûtante du refrain.

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La prestation s’est terminée sur des notes évoquant Malajube, Karkwa et parfois même The Strokes ou encore Kings of Leon. Un panorama d’influences tout aussi variées témoignant d’une grande connaissance  de ces musiciens universitaires. Mis à part le rythme parfois redonnant de la batterie, c’était dans l’ensemble un premier spectacle fort réussi. Un album qui s’écoute en continuité, comme un seul et même long morceau.

Avec une fraternité aussi forte et une aisance scénique indéniable, Painter’s Mind a montré au public qu’il ne désire qu’une chose: que ce premier spectacle soit le début d’une longue série.

L’album Liquid Mirrors de Painter’s Mind est maintenant en vente, mais vous pouvez également le télécharger gratuitement sur leur site web, au www.paintermind.net.

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