MusiqueDans la peau de
Crédit photo : John Londono
1. D’où vous est venue l’idée d’appeler votre groupe Folly & the Hunter? Aviez-vous d’autres choix en tête?
«Le nom du groupe est venu à l’esprit de Nick alors qu’il était en chemin vers chez moi pour une répétition. Originalement, c’était le titre de la chanson «Folly» tirée de notre premier album.
La pièce parle du fait d’être en quête constante de quelque chose qu’on ne trouvera jamais, et cette idée semblait résonner à travers toutes les chansons qu’on écrivait. On a intitulé notre premier EP Folly & the Hunter, alors que le projet était toujours connu sous le nom Nick Vallee.»
2. Parlez-nous de vos débuts, de vos inspirations, de ce qui vous fait vibrer dans la musique, on aimerait vous connaître davantage!
«Pour ma part, mon premier contact avec la musique vient du piano classique. Dès mes débuts, j’étais attirée par les morceaux en mineur, mélancoliques. Ça m’a suivi pendant toute mon adolescence, alors que j’ai découvert le post-rock, la musique instrumentale, la musique expérimentale. Encore aujourd’hui, ça m’inspire beaucoup dans ma façon de composer. Dans le groupe, on a tous des influences différentes – si on fait la somme de nos inspirations, ça passe autant par le rock, la pop, le folk, l’électro, le jazz… En tournée, on écoute beaucoup de musique ensemble, on se fait part de nos influences. Autant des classiques (Paul Simon, The Roots, Fleetwood Mac) que de la musique actuelle (Stromae, Volcano Choir, Wye Oak, My Brightest Diamond, Bat For Lashes)… la liste est longue!»
3. Si vous aviez le choix d’adapter à la sauce Folly & the Hunter trois grands classiques de la chanson québécoise, quels seraient-ils et pourquoi?
«Assurément Céline Dion avec «On ne change pas». Sinon, probablement «Les fourmis» de Jean Leloup et… peut-être «Les chats sauvages» de Marjo? Il me semble que ça serait drôle.»