Groenland à la Sala Rossa de Montréal – Bible urbaine

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Groenland à la Sala Rossa de Montréal

Groenland à la Sala Rossa de Montréal

Comment séduire un public conquis d'avance

Publié le 1 novembre 2013 par Sandra Felteau

Crédit photo : Louis-Charles Dumais

Un public parsemé de gens déguisés pour l'occasion attendait avec impatience l'arrivée du sextuor Groenland. En première partie, c'est le groupe Nanimal qui s'est chargé de briser la glace en remplacement de Nipone qui a dû annuler sa prestation.

 

Certains groupes peuvent livrer une performance égale à l’habitude, peu importe les circonstances ou le jour de l’année; Groenland n’est pas de ceux-là. Pas question de faire comme si l’Halloween était une fête sans importance! Entrés sur scène vêtus d’un drap blanc troué aux yeux, c’est à tâtons que Sabrina Halde (voix, ukulélé, claviers, percussions), Jean-Vivier Lévesque (claviers et programmation), Jonathan Charette (batterie), Simon Gosselin (basse), Gabrielle Girard-Charest (violoncelle) et Fanny C. Laurin (violon) ont débuté leur magnifique performance.

Une foule dense occupait l’espace de la Sala Rossa hier soir pour accueillir le groupe pop indie de chez nous. Véritable boule d’énergie, Sabrina a démarré le bal avec les premières notes de «The Chase», où ses baguettes se sont jointes à celles du batteur pour rendre encore plus rythmée cette pièce déjà excellente sur l’album. Après avoir joué les morceaux «26 septembre» et «Superhero», la formation s’est faite plus douce avec «Daydreaming», une pièce où le violon et le violoncelle sont joués de manière plus naïve avec la technique du fingerpicking, qui s’accordait très bien avec le ukulélé de Sabrina.

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Le public était déjà conquis, mais la pièce «La pieuvre», avec un son moins euphorique et des accords presque dramatiques, nous a littéralement donné des frissons: «I felt your body and it gave me chills».

Nous aurons compris que le répertoire de Groenland joué hier soir se constituait essentiellement de l’album The Chase, mais les spectateurs ont aussi eu droit à quelques inédits, dont une pièce secrète chantée par Sabrina Halde, seule accompagnée de son ukulélé et de sa voix envoûtante qui portait très bien dans la salle même sans micro.

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Nous ne vous en disons pas davantage, car le groupe tenait à ce que cette chanson reste dans le secret! Une raison de plus pour vous procurer dès maintenant les billets pour leur prochain passage à Montréal le 13 mars 2014 au Théâtre Corona Virgin Mobile. Pour acheter votre billet, c’est par ici.

Véritable orchestre, la formation Groenland nous a fait vibrer par ses notes inspirées du folk, de l’électro et de la pop indie. Gageons qu’ils n’ont pas fini de nous surprendre!

Nanimal

La formation, comptant trois membres masculins (chanteur, guitariste et batteur) et une bassiste (qui en était soit dit en passant à sa première expérience sur scène), a livré une performance intéressante où se conjuguaient des influences allant du soft-hardcore au rock, avec une pointe de métal. Cependant, il nous a semblé que cette première partie ne collait pas vraiment avec le style de Groenland, rejoint davantage par Fire/Works, le groupe qui précédait la performance de Sabrina Halde et ses acolytes le 30 octobre. Néanmoins, certains morceaux ont retenu notre attention dont «Picnic on the Moon» et «Nanimal», rappelant quelque fois le groupe The Killers version garage, le son électro en moins.

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