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Crédit photo : Mathieu Pothier
Cette aise était très visible tout au long du spectacle, lequel a duré un peu moins de deux heures et où il a enchaîné une grande partie des chansons de son dernier album en compagnie de ses fidèles musiciens, à savoir Marc Hébert, Louis Fernandez et Marc Chartrain.
Attachant, énergique et drôle, Patrice Michaud a fait découvrir au public son talent de conteur à travers différentes anecdotes partagées au courant de la soirée. C’est avec la chanson «Des cowboys, des indiens», qu’il a entamé la soirée, pour poursuivre avec «On fait comme si», tirée de son premier album Le triangle des Bermudes. Avant de débuter la touchante chanson «Deux lignes rouges», il a partagé avec le public le fait d’avoir voulu écrire une chanson pour ses enfants, une chanson «quétaine» comme elles le sont souvent, bien qu’il se soit surpris, malgré lui, à l’avoir ajoutée sur l’album.
Il nous est arrivé avec un pas de danse réinventé, «une commandite de Yann Perreau» a-t-il affirmé, ce qui a provoqué un fou rire dans le public. Il a profité d’un petit moment, juste avant l’entracte, pour offrir aux gens présents dans la salle «un petit extra» comme il l’a si bien nommé: un medley de chansons d’Elvis Presley, de Chuck Berry et des Beatles, durant lequel ses musiciens et lui-même se sont déhanchés tels de vraies rockstars.
Au retour de l’entracte, il a partagé la scène avec «une grande amie», Mara Tremblay, avec qui il a interprété «Liverpool» de Renée Martel. Ont suivi «Jusqu’à ce que je tombe», «Des hommes ordinaires» et «Le feu de chaque jour». Patrice Michaud a continué avec le succès «Mécaniques générales», après quoi le public, fébrile, s’est levé d’un bond pour l’applaudir.
C’est avec la douce voix de Mara Tremblay qu’il a clôturé le spectacle en interprétant «Les Aurores», une chanson de l’artiste qui se mariait très bien à leurs voix.
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