«Wolf's Law» de The Joy Formidable – Bible urbaine

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«Wolf’s Law» de The Joy Formidable

«Wolf’s Law» de The Joy Formidable

Un peu plus pop, un peu plus propre

Publié le 29 janvier 2013 par Yannick Déry

Crédit photo : www.prefixmag.com

Le 22 janvier dernier, le nouvel album de The Joy Formidable, Wolf's Law, arrivait sur les tablettes. Deux ans après la sortie de l'excellent The Big Roar, le groupe revient avec un son bien rock, un peu plus pop, un peu plus propre.

Dès les premières notes de «This Ladder is Ours», on comprend à quoi s’attendre pour les prochaines minutes. Le groupe ne fait pas dans la dentelle, proposant une atmosphère où la batterie et les guitares règnent.

Par contre, il y a un manque de saleté dans la première moitié de l’album. Par le passé, le trio nous a habitué à un son moins précis et plus grunge, ce qui lui donnait un caractère unique fort appréciable. Ici, les «Cholla», «Little Blimp» et «Bats» font taper du pied, hocher de la tête même, mais manque réellement de poussière.

Cet abus de M. Net nous quitte avec la douce ballade «Silent Treatment», une pièce acoustique, en toute simplicité, sur laquelle il est possible d’apprécier la voix imparfaite de Ritzy Bryan, chanteuse du groupe. Une chanson qui fait descendre le rythme cardiaque l’espace d’un instant, comme pour nous préparer à la suite.

Et c’est là qu’on monte le volume. «Maw Maw Song» arrive avec une sonorité moins léchée, des variations musicales surprenantes et un solo de guitare vaporeux. Enfin, on retrouve avec joie The Joy Formidable. Un bonheur qui nous accompagnera pour les prochains morceaux. Les «Forest Serenade», «The Leopard And The Lung» et «The Hundle» démontrent avec aplomb que le groupe peut faire un rock évasif et explosif qui donne envie de tout casser. Bref moment d’extase, avant de revenir progressivement au calme «The Turnaroud».

Wolf’s Law est somme toute un bon album pop-rock dont le principal handicap est de vivre dans l’ombre de son frère aîné, The Big Roar. Cette fois-ci, la bête est dégriffée, moins méchante, se situant à mi-chemin entre le gros méchant loup et le petit chaton.

The Joy Formidable, en spectacle le 13 avril au Théâtre Corona (2490, rue Notre-Dame Ouest).

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