«The Fate of the World Depends on This Kiss» de Whitehorse – Bible urbaine

MusiqueCritiques d'albums

«The Fate of the World Depends on This Kiss» de Whitehorse

«The Fate of the World Depends on This Kiss» de Whitehorse

Plus de mordant

Publié le 7 novembre 2013 par Éric Dumais

Crédit photo : Six media

À travers ce lot d’accords langoureux à la sauce western qui rappellent tout aussi bien les Black Keys, The Wooden Sky que The Swell Season, le tandem Whitehorse renoue avec ses premières amours avec The Fate of the World Depends on This Kiss, un second opus qui confirme son talent évident pour les mélodies attractives et langoureuses. 

Illuminé d’une belle énergie qui transperce de part en part ces douze nouvelles pièces, le plus récent album du couple Luke Doucet et Melissa McClelland a rejoint des territoires plus rythmés, davantage folk rock que folk country, sensation qui se ressent d’entrée de jeu avec le mordant de la guitare électrique en ouverture de la pièce «Achilles’ Desire». Sensuelle, langoureuse, tout en retenue, la chanson donne le ton à cet album qui s’éloigne des ballades intimes «I’m on Fire» et «Emerald Isle», qui redoraient le tableau de leur album homonyme et qui forçaient beaucoup plus à la détente et au laisser-aller.

C’est définitivement le single «Devil’s Got a Gun» qui détonne avec ses percussions brutes et ce chant entraînant qui ressemble étrangement à celui de la jeune Kandle Osborne, lequel est mené de front par Melissa McClelland, alors que son époux Luke Doucet s’occupe des harmonies, à l’arrière-plan. «Peterbilt Coalmine» dresse la table avec sa guitare électrique un brin agressive qui assure un couplet bercé par une vague qui rappelle le débordement rock de «Killing Time is Murder», avec ses allures folk et tranquilles empruntées aux Great Lake Swimmers.

Capable de moments tendres, le couple s’est laissé attendrir avec des mélodies telles que «Mismatched Eyes (Boat Song)» et «Mexico Texaco», mais il est tombé dans le piège de l’ennui avec «Annie Lu», un morceau répétitif qui casse un peu le rythme de croisière. Autrement, Whitehorse se surpasse avec l’enlevante «Jane», la chantante «Out Like a Lion» et la séduisante «Radiator Blues».

The Fate of the World Depends on This Kiss est une belle continuité à un premier album homonyme qui n’avait pas créé de grandes vagues lors de sa sortie en 2011, mais qui se savoure d’autant mieux lorsqu’on prend le temps de savourer l’énergie électrique qui passe entre les deux tourtereaux.

Le duo Whitehorse est présentement en tournée et s’arrêtera au Théâtre Centennial de Sherbrooke le vendredi 8 novembre en plus d’être de passage à l’émission Belle et Bum à Télé-Québec le samedi 9 novembre. Pour plus d’information, visitez le whitehorsemusic.ca.

L'avis


de la rédaction

Vos commentaires

Revenir au début